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Oran était un melting-pot incroyable.

Que je ne confondrai pas avec le Paradis sur Terre, mais il existait un certain mélange, et je suis issu de ce mélange. Donc j’aime bien en suivre les traces.

Les grandes rites m’intéressent dans une certaine mesure, mais je préfère toujours ce qu’on appelle les traditions, situées entre le rituel et l’empreinte, comme une fabrication de Mouna le lundi de Pâques ou des bouchons sur la Corniche un dimanche soir. Le mélange d’ordre et de désordre est toujours un plaisir pour les yeux.

Mais à la vérité, les traditions elles-mêmes finissent bien souvent par m’ennuyer, et je me retrouve alors à pointer le regard sur les petites choses qui ont le pouvoir magique de signaler une présence.

Présence espagnole, présence arabe, présence française, présence juive.

Mes traditions à moi seront des traces.

 

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Traces espagnoles – Traces arabo-berbères – Traces françaises – Traces juives

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TRACES ESPAGNOLES

Mouna – Kemia et anisette – Patios – Arènes – Pêcheurs – Pèlerinages – Carrico et Bilotcha – Polinar y La Concha – Fougueras – Bains de la Reine – Alicante

Honneur à la cuisine puisqu’elle est la véritable religion pieds-noirs. S’il y a eu un mélange quelque part, c’est bien dans les assiettes qu’il a eu lieu, depuis les makrouds jusqu’à la frita, en passant par le couscous ou la paella. Tout ceci n’est que souvenirs de grands-parents, puisque que ma mère a tout rejeté en bloc (à commencer par la cuisine), et que je n’ai jamais trouvé le courage de m’y mettre à sa place, hormis pour préparer une…

Mouna

Qui a plu à mon père et lui a rappelé son enfance. Il n’en avait plus mangé de la sorte (aussi sèche, aussi dure, et aussi fade) depuis tout petit. Il m’a rappelé que c’était une brioche d’immigrés espagnols modestes à la base (sa mère qui la faisait avait des origines lointaines du côté de Murcia) et qu’il ne fallait pas en attendre beaucoup plus. Que toutes celles qui se faisaient maintenant n’avaient rien à voir avec celle de son enfance, et que c’était la mienne qui s’en rapprochait le plus. Tant mieux ! (Mais j’essaierai de faire mieux la prochaine fois quand même…)

Kemia et anisette ?

Rien pour l’instant. Un blog sur Oran sans anisette ni kemia est-il possible ? La preuve que oui. Mais j’assume mal, donc j’ouvre une page sur laquelle je vous propose de faire tous les commentaires que vous voudrez, de manière à rassembler suffisamment de matière pour l’écriture d’un article sur la véritable religion pieds-noirs.

Patios

Apparemment, il y en avait partout, mais c’est du côté de la Marine qu’ils étaient les plus nombreux. Anciens palais espagnols pour certains, « maisons de rapport » pour d’autres, ils réunissaient plusieurs familles autour d’une cour, et constituaient la quintessence de l’Espagne en Oranie. Gilbert Espinal les a immortalisés dans sa pièce radiophonique « Le patio à Angustias ».

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Arènes

En terme de corrida, le public oranais était exigeant, parait-il. Mais quel public espagnol ne l’est pas ? En tout cas, les arènes étaient grandes et belles, et les Platters y ont chanté « Only you ». Elles sont encore debout à l’heure actuelle, et une corrida a même failli avoir lieu fin 2011, à Oran. L’Afrique s’est soulevée et le flanc est retombé. De toute façon, il retombe même en Espagne, où Barcelone a fini par interdire la tradition dans ses arènes de la Monumental (1er janvier 2012).

Pêcheurs

J’aurais presque pu mettre les patios et les pêcheurs dans le même paragraphe, mais il y avait des pêcheurs ailleurs que dans les patios de la Marine, et tous les patios de la Marine n’étaient pas forcément peuplés de pêcheurs. Il faut lire l’article sur les pêcheurs d’Oran et de Mers el-Kebir pour se faire une idée.

Pèlerinages

Les pèlerinages de Santa-Cruz n’étaient peut-être pas exclusivement espagnols mais les plus fervents croyants l’étaient et ceux qui montaient pieds-nus devaient l’être aussi. Et puis si par hasard les pèlerinages ne l’étaient pas, le Fort de Santa-Cruz l’est, et date de la première présence espagnole. Comme presque tous les fortins du coin. Oran, ville la plus fortifiée de la Méditerranée, parait-il.

Carrico et Bilotcha

Je n’ai rien fait sur les jeux les plus typiques des enfants de l’époque, parce que tous les sites pieds-noirs en parlent abondamment, et que je ne sais pas très bien par quel bout le prendre. Mais ça viendra. En attendant, si ces jeux étaient pratiqués par tous, leurs noms sont d’origine espagnole. Difficile d’en douter.

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Polinar y la Concha

L’histoire de Polinar y la Concha est raconté dans le tome II du livre de Amédée Moreno sur le parler pieds-noirs à Oran. J’ai hésité à les glisser dans la partie « personnages » et puis après réflexion (courte) j’ai décidé qu’ils avaient davantage leur place dans les « traces », puisque ce n’est pas tant leur importance en tant qu’individus qui compte, que le monde des pêcheurs de la Marine et de la Calère qu’ils représentent.

Fougueras

Probablement la première tradition que j’ai connue puisque mon père m’en a très vite fait part lors des entretiens. Visiblement, les jours de préparations des feux de la St-Jean organisés dans chaque quartier (et la concurrence qui allait avec) étaient inoubliable. Et pourtant… je n’en vois pas beaucoup de traces sur les sites pieds-noirs. Le terme de Fougueras est parfois évoqué, accompagné de quelques lignes deci-delà, mais sans plus. Pourquoi ? Je n’ai pas de réponse à cette question.

Bains de la Reine

J’ai hésité à mettre la Reine d’Espagne là au milieu, parce que même si les lieux ont une origine ancestrale, l’établissement thermal des Bains de la Reine me parait s’être particulièrement développé au XIXe siècle, sous la présence française. Mais ces Bains de la reine font référence à Jeanne la Folle, fille d’Isabel la Católica, donc ils seront classés dans les traces espagnoles. Pour l’amusement, voir aussi la vieille dame

Alicante la ville jumelle

Quelques mois, là aussi, pour m’apercevoir qu’Oran possédait sa ville jumelle : Alicante. Jusqu’en 1936, sont organisées des Hogueras, sorte de retours en terre natale pour des Espagnols immigrés qui mangent la Mouna pour se rappeler leur pays d’origine, mais qui sont quand même en manque de leur Espagne. Il y aura des élections de « Reines d’Oran ».

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TRACES ARABO-BERBERES

Waada et Karentica – Sidi et mausolées – pavillon de la favorite – Le génie de l’Aïdour – Dar Chakouri – Mosquée du Pacha – Sidi Blel – Blouza – Vieille mosquée – Petits 3

Evidemment, je découvrais tout, et encore aujourd’hui, je ne connais pas grand-chose. Mais je compléterai avec le temps.

→ S’il faut commencer par de vraies traditions, alors Waada et Karentica seront une parfaite entrée en matière. Les Waada sont des fêtes musulmanes traditionnelles préparées en l’honneur de Sidi locaux, et la Karentica (Calentica pour les pieds-noirs), une espèce de flanc de pois-chiche difficile à avaler (du moins celle préparée par mon grand-père dans les années 70). Mais il vaut mieux lire l’article et regarder la vidéo pour se faire une idée. Très difficile à résumer. Un terme qu’il faut connaître et que j’ai entendu pour la première fois dans la bouche de mon père : Fantasia. Avant lui, c’était Walt Disney. Après lui, Ville Nouvelle. Pas tout à fait la même chose.

→ Il y a pas mal de Sidi un peu partout à Oran, et se faire une idée claire de la situation est compliqué, du moins quand on la découvre. J’ai beaucoup peiné. Mais l’habitude de laisser les petits mausolées tranquillement posés sur les trottoirs, ou coincés entre deux bâtisses, m’ont bien aidé et me fascinent toujours autant.

→ Dans le palais du Bey qui marque la période ottomane comprise entre 1792 et 1831, et qui se trouve au niveau de Rosalcazar, une petite construction fait saillie du côté de la rue Philippe, le Pavillon de la Favorite (Favorite du Bey). J’ai mis du temps à m’apercevoir de sa présence alors qu’il est loin d’être caché ou même inconnu. Construction très délicate, à ne pas rater. Il parait que le Maréchal Lyautey lui-même y a dormi une nuit. Fait non exceptionnel, semble-t-il, pour des grands qui rêvent toujours d’Orientalisme et de dorures.

→ Une trace devenue difficile à localiser aujourd’hui est celle de la grotte de l’Aïdour, dans une portion de terre un peu magique entre Oran et Mers el-Kebir, devenue inaccessible, parce que la zone a été militarisée pour construire une base anti-atomique après la seconde guerre mondiale. Exit  l’histoire du Génie de l’Aïdour racontée par Abdallah ben Mansour dans un vieux conte de Tlemcen. Mais les influences souterraines subsistent. Je les sens.

→ Drôle de bâtiment dont il ne reste aucune trace, et dont la trace même dans les dédales d’Internet n’est pas si simple à retrouver : Dar Chakouri, le Dar el-Askri d’Oran. Construit dans le style Jonnart, et pour les combattants musulmans de la seconde guerre mondiale, disparu après 1962. Trace d’un mélange et d’une cohabitation qui n’ont pas réussi à prendre.

→ Le toit de la mosquée du Pacha me plait beaucoup, et comme je n’y connais pas grand-chose en architecture religieuse (ni même en architecture tout court), j’ai mis du temps avant de partir à la recherche des nombreuses petites coupoles périphériques qui en parsèment la surface. Je ne voyais pas ça ailleurs dans la ville. Finalement, on retrouve cette logique du côté de Sainte-Sophie, à Istanbul. Habitudes ottomanes. Tout simplement.

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→ En terme d’habitudes et de traditions, difficile de passer à côté des Bains turcs. Pas facile non plus à localiser si on survole distraitement le bâtiment, ce que j’ai fait pendant des mois. Je savais vaguement que c’était dans le coin de la mosquée de Sidi el-Houari sans pour autant voir quoi que ce soit. Et puis un jour, je me suis posé, j’ai cherché, et j’ai commencé à apercevoir des bouches d’aération. D’accord. Donc c’est là-dessous.

Sidi Blel, le premier esclave affranchi dans l’Islam, muezzin du prophète Mahomet, et saint patron des noirs d’Afrique du Nord possède sa fête. Rituel dans lequel le taureau tient sa place, comme dans beaucoup de rituels méditerranéens, et le nom même de Kargentah semble y faire allusion (Kargentah = Kheneg-en-netah = Endroit où se battent les taureaux – Eugène Cruck dans « Oran et les témoins de son passé » – p270) .

Blouza oranaise. Pourquoi ? Parce que c’est une expression très recherchée sur Internet et que l’article est le plus lu sur le blog. Voilà une tradition particulièrement vivace. Il faut le voir pour le croire. De jeunes demoiselles m’ont même écrit pour me demander conseil sur les robes. Elles me pensaient couturier. Un instant, je me suis pris pour Yves Saint Laurent. Internet est une source inépuisable de quiproquos.

→ La vieille mosquée du Bey est devenue la trace de certaines habitudes, et notamment celles de ne pas toucher aux lieux cultes de l’Islam et de construire autour, quitte à ne laisser aucun espace. Je n’ai jamais vu ça nulle par ailleurs. Vraiment étonnant.

→ Les petits 3 dans les mots de la langue oranaise parlée sur place actuellement ne sont pas des traditions, mais ce sont des traces étonnantes pour un occidental qui n’a pas l’habitude de mélanger les chiffres et les lettres. Il faut lire l’article de Tewfik pour en savoir davantage.

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TRACES FRANCAISES

Tour Eiffel – Petit train – Plaques mosaïques – Point zéro – Cité La Fontaine – Petit Vichy – Promenade de Létang – Klaxons de la pêcherie – L’instituteur François Salvador

Cela a-t-il vraiment du sens de faire un paragraphe sur les traces françaises ? Elles sont partout. Les boulevards haussmanniens (Gallieni ou Loubet) simulent un petit Paris, et on trouve même une Tour Eiffel dans un jardin privé. Et pourtant, la véritable trace se trouve dans les têtes, et il faut lire Roblès pour en saisir quelque chose, même de manière fugitive : tout le monde a la France en tête même si peu la connaissent.

Essayons malgré tout de faire un relevé subjectif de quelques petites traces :

→ Une tour Eiffel à Gambetta

Du côté du quartier Gambetta, à l’est de la ville, se trouvait, au début du siècle, une tour Eiffel dans le jardin d’une boulangerie. Je n’arrive plus à savoir où j’ai lu ça, donc il faut me croire sur parole, bien que je puisse me tromper. Il y a une photo dans l’article ; le doute n’est permis que sur la boulangerie. Trace de la capitale ? l’Algérie française aura beaucoup idéalisé la métropole. Et la métropole aura beaucoup joué de son éloignement pour construire une image artificielle idyllique de l’autre côté de la Méditerranée. Les pieds-noirs l’apprendront à leurs dépens en 62. La France ne ressemble pas beaucoup à ce qu’ils imaginaient.

→ Le petit train du Far-West

Mon grand-père paternel travaillait dans les chemins de fer, et jusqu’en avril 1949, au Bouyouyou. Le Bouyouyou était une espèce de petit train de western comme on n’en voit plus que dans les films. Mais je me suis assez vite rendu compte sur les sites Internet pieds-noirs, qu’énormément de personnes se rappelaient ce petit train de rien du tout qui reliait Oran à la station thermale de Hammam bou-Hadjar, à 80 km de distance. Une tradition restée longtemps vivace à côté de la ligne moderne qui reliait Oran à Alger.

→ Les petites plaques de mosaïque

Bartolomé Jorba est un artisan céramiste des années 50 qui a eu pour rôle de modeler plusieurs mosaïques en l’honneur de sites historiques comme le tambour san José ou la promenade de Létang, mais aussi de personnages historiques de la ville comme le vice-consul d’Angleterre Nathanaël Welsford, au cimetière des cholériques. Il a aussi illustré les fables de La Fontaine à la cité qui porte le même nom, au niveau du Ravin Blanc.

→ Le point zéro de la préfecture et le tableau de la place Kleber

Qu’est-ce  qu’un point zéro ? C’est le point à partir duquel le kilométrage par rapport à la ville est compté. Le kilomètre zéro, en somme. Il se trouve au niveau de la place Kleber, qui n’est pas le point le plus bas de la ville puisqu’elle descend encore jusqu’au port, mais qui se trouve au fond du ravin (comblé à ce niveau-là) de Ras-el-Aïn. Il y a même encore le moulin de Canastel sous l’ancien hôtel Métropole de la place. Trace d’une France très XIXe, toujours dans le souvenir de Napoléon, mais avec des habitants espagnols.

→ La cité La Fontaine

Les cités font vraiment partie d’Oran et ont pour beaucoup d’entre elles été construites dans les années 50 pour essayer d’endiguer l’afflux de population rurale. Pour moi, elles sont vraiment la marque d’une préfiguration des années 70 en France. J’ai reconnu dans la cité La Fontaine des portes d’ascenseurs identiques à celles que j’ai connues dans mon enfance à Pau. Je ne pense pas qu’elles existaient déjà en France dans les années 50. Oran avait au minimum 10 ans d’avance sur ce plan-là. Il y avait une pression démographique particulière.

→ le Petit Vichy

Un jardin à la Française, me semble-t-il, et dans lequel ma maman se faisait promener par Tata Émilie qui devait lui payer le manège, le petit âne, et les oublis. Je ne sais pas pourquoi je me rappelle Tata Émilie, sœur de Meriem, dont le nom d’origine (vite francisé en Marie) est écrit sur quelques papiers, mais que tout le monde se rappelle dans la famille sous le nom de Mémé Souleyre. Impossible de savoir quel était le nom d’origine de sa sœur Émilie. Le processus d’assimilation est sans pitié. Elle était concierge de la chambre de commerce, boulevard Gallieni. Il y a du monde qui a dû passer devant elle.

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→ Les petites choses de la promenade de Létang

Un jardin peut-être plus à l’anglaise qu’à la française, un peu biscornu, et parsemé de quelques particularités notables et délaissées aujourd’hui comme le socle du buste de Jeanne Dortzal ou le monument aux morts des marins. Très regrettable pour ce qui concerne la porte du caravansérail.

Klaxons du tunnel de la pêcherie

Une tradition dont il est difficile de retrouver les origines. Je crois d’ailleurs que j’ai mis une mauvaise photo, il va falloir que je change ça. Tout le monde klaxonne avant de pénétrer dans le tunnel qui longe la pêcherie.

→ Le film de l’instituteur François Salvador

Attention, beaucoup d’émotions. C’est un film amateur qui mérite d’être vu puisqu’il est tourné par un instituteur de l’école Delmonte un jour de sortie scolaire. Je ne sais pas si l’on peut dire qu’il filme des traditions mais on y sent l’air du temps. Un petit air de République française dans les années 50. Et pourtant, la manière de filmer est étrange… comme si l’instituteur se doutait qu’il n’était pas très loin de la fin d’une époque.

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TRACES JUIVES

Musique judéo-arabe – Le Derb – Saint-Louis – Synagogue – Monsieur Chouchani

Fondamentalement, pour moi, il existe deux types de traces juives : le Derb et la musique. Il y en a peut-être d’autres (je pense au cimetière israélite par exemple) mais je n’en vois pas tant que ça.

→ La musique

J’ai un peu parlé des musiciens judéo-arabes sur une autre page, donc je ne vais pas en rajouter. C’est une trace reparue en 2010 sous la forme d’un film et d’un groupe (El Gusto) qui avait pour ambition de réunir des musiciens qui s’étaient côtoyés avant l’Indépendance et qui pour la plupart ne s’étaient plus revus.

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→ Le Derb – Rapolione et Aqueduc

Le Derb est le nom courant donné au quartier juif d’Oran. La rue Rapolione était la « rue Napoléon » avant qu’elle ne change de nom et devienne la rue de la Révolution. De même que la place d’Armes était la place Napoléon. Le quartier était très marqué par l’empereur (et ses victoires) et s’appelait le « quartier Napoléon ». Mais tout en bas, juste au-dessus de la rue des Jardins, se trouvait la rue sombre et inquiétante de l’Aqueduc

→ L’église Saint-Louis

Qui fut synagogue entre 1708 et 1732. C’est le Bey Mouchlaghem qui offre l’église des Espagnols aux juifs. Il préfère construire une mosquée en face (dont il ne reste rien semble-t-il).

→ Synagogue et Chouchani

Je n’ai pas encore écrit sur la grande Synagogue d’Oran. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Je n’arrive pas à trouver une manière de l’aborder. Mais elle est imposante et même si elle est devenue mosquée aujourd’hui, il est difficile d’oublier qu’elle fut synagogue dans le temps. Le mystérieux Chouchani semble avoir été repéré en train de verser quelques larmes sur les rouleaux de la Torah. A vérifier tout de même (mais impossible à vérifier dans les faits…)

 

Paul Souleyre (mais qui est Paul Souleyre ?)