Mausolée Sidi Abdelkader sur le plateau de Bel Horizon, au sommet du Murdjajo (photo crédit : © Karim Amar)

Je suis tombé sur plusieurs noms de Saints qui ont fini par me perdre.

La sainte géographie du Murdjajo est compliquée.

D’autant plus que j’ai du mal à trouver des sources dignes de ce nom.

Je me retrouve donc avec trois noms de Saints, sans compter Sidi Brahim, qui n’est pas apparu mais que tout le monde connait pas ailleurs.

Je demande donc instamment de l’aide.

Ce que dans un autre article, le général Vallejo appelait la Mesita en 1734, semble s’appeler aujourd’hui le plateau Moulay Abdelkader El-Meïda si j’en crois par exemple un certain Juan Vercher qui laisse en consultation publique son album photo Picasa.

Ce Abdelkader El-Meïda est le même que Moulay Abdelkader al-Jilani (Moul el Meida).

Et ce Abdelkader al-Jilani me renvoie invariablement vers le saint iranien du même nom dont je ne vois aucun rapport avec Oran. Il s’agit seulement d’une figure historique du soufisme ce qui n’est pas déjà pas si mal.

Mais suffisant pour prendre le nom de la Mesita ?

Bel Horizon rajoute une distinction qui finit de m’achever :

« L’association Bel Horizon vous invite, comme chaque année et ce depuis 2006 à la Méga randonnée patrimoniale du 1er Mai, la 6ème du genre, qui nous mènera de la place du 1er Novembre au Plateau de Sidi Abdelkader el Djilani Moul El Meïda.«

D’autre part, je sais que dans le coin, il y a un mausolée de Sidi Abdelkader. Donc si quelqu’un possède quelques lumières, je suis preneur.

Autre saint, que je ne connais pas, à cette page,

« Sidi El Hasni est le descendant de Mouley abdallah Cherif el Wazzani, fondateur de la «tarika» Taïbya né au cours du XVIe siècle dans la tribu des Beni Arous au djebel Alam ».

Bon, ça commence à faire beaucoup.

Il y a trop de noms, aussi bien de personnages que de lieux et rien à relier avec Oran. Si une bonne âme en sait davantage, encore une fois, je suis preneur.

Heureusement, il y a Sidi El-Houari. Il a donné son nom au vieux quartier d’Oran, donc lui, je le connais.

Merci à toi Sidi El-Houari.

Tu me sauves du ridicule.

 

Paul Souleyre (mais qui est Paul Souleyre ?).

*

NB : Serge Durrieux, dans un article que j’ai appelé l’escargot de Mers el-Kebir et dont j’ai repris la photo ici, appelle l’espace qui se trouve entre le Fort de Santa-Cruz et le Plateau de Sidi Abdelkader « la brèche de l’Emir ». Il y a des chances que ce soit par confusion entre l’Emir Abdelkader et le théologien dont on trouve le mausolée au sommet du plateau.



 

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