Edificio Central Park à Buenos Aires en Argentine

Il arrive parfois de belles choses. De très très belles choses.

Le 6 mai, j’écrivais un article sur Hubert Ripoll et son merveilleux livre tout en douceur. J’y faisais référence à Jame, un jeune témoin pied-noir de 26 ans, qui vit aujourd’hui à Buenos Aires. Hubert m’avait dit, j’ai envoyé un message à Jame pour lui signaler ton article, j’espère qu’il te répondra. Je l’espérais aussi, mais sincèrement, un mois plus tard, je n’y croyais plus (et je n’y pensais plus…).

Et puis mon portable s’est mis à sonner. Une petite sonnerie très simple qui ressemble à un chant d’oiseau. Je regarde : « commentaire de Jame en attente de modération » . Je le lis. Et je ne réfléchis pas deux secondes. Ce texte ne mérite pas de rester perdu dans les limbes du commentaire anonyme. Il doit revenir à la surface.

Le voici donc.

Merci à toi Jame.

 

Paul Souleyre (mais qui est Paul Souleyre ?).

*

 J’imagine qu’on appelle cela la synchronicité…

Le hasard qui, un soir, m’a fait croiser le livre d’Hubert pour lequel j’avais témoigné, et qui m’a fait lui écrire ce même soir, semble participer d’un phénomène plus grand encore puisqu’il t’implique Paul – contre toute attente.
J’ai trainé à venir lire cet article, gardant en tête le mail d’Hubert qui me suggérait de le lire. Et je ne regrette pas d’avoir ma mémoire.

J’aime penser que je sais garder le contrôle et réagir avec mon cerveau… mais tout cela, cette histoire qui me rattrape, laisse mon coeur en premier plan, avec des réactions peut-être un peu naïves (?), bêtes (?). Je ne sais pas vraiment quoi dire, encore sous le « choc » d’avoir croisé ta réaction.

Ces sentiments partagés semblent sans cesse confirmer l’existence de cette identité pied-noire… une identité qui serait partagée, tel une puce électronique qui nous relierait malgré nous, tant nos sentiments sont similaires, partagés, communs.

J’avoue être touché par ta mention de mes mots sur ton blog – sans vraiment savoir qu’en penser, comment l’intégrer à moi.
Il est surprenant de constater que quelques mots échangés, livrés à une oreille attentive peuvent nous marquer.
Ce geste anodin de me livrer à Hubert semble maintenant me poursuivre, m’habiter, et m’influencer chaque jour en réalité.

J’aime lire ton témoignage, et savoir que visiblement Hubert à su toucher les âmes qui portent encore la trace de Notre Histoire.

Et merci d’avoir poster ces quelques mots, merci de ce témoignage de connection, merci d’exprimer cette résonance qui semble nous « relier » – il est toujours agréable de savoir que d’autres partagent nos sentiments même s’il est tellement confortable de penser que nous sommes seuls parfois.
Et si je suis sûr que nous ne sommes pas des clones, et si je déteste penser ne pas être unique (hehe), je suis ravi de savoir que je ne suis pas isolé.

Jame



 

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