J’ai failli la mettre en ligne avant l’article de Périssac.

Et puis j’ai changé d’avis.

J’avais enfin écrit sur les quatre principaux « monuments » d’Oran (le monument aux morts, la statue de Jeanne d’Arc, le monument de Sidi-Brahim et la Petite Murillo), je pouvais maintenant montrer cette vidéo.

J’en avais fait une très voisine au mois de février 2012, après avoir contacté Luc à Lyon, pour savoir où se trouvait le monument aux morts d’Oran à La Duchère.

Suite à sa réponse, j’avais enfin réuni toute la documentation nécessaire pour pouvoir réaliser cette petite vidéo, qui me tenait à coeur.

Je l’ai refaite il y a quelques jours, en y rajoutant quelques légendes et un commentaire vocal, parce que je connais mieux Oran.

Je la destinais (et je la destine toujours) à des personnes qui en sont au stade où j’en étais moi-même il y a un an, c’est-à-dire ignorant de tout, sur le plan topographique comme géographique.

Google Earth m’a énormément servi, et je ne peux que le conseiller, en appui des plans qu’on trouve sur beaucoup de sites. C’est un outil extraordinaire.

Un mode de connaissance complémentaire à tous les autres, qui ne remplacera jamais un bon livre d’Edgard Attias, mais qui a toute sa place à côté des outils traditionnels de la connaissance.

On peut regarder la ville depuis la basilique ou contempler virtuellement la Montagne des Lions, on peut suivre les rues une par une, on peut cheminer mentalement dans la vieille ville, et on peut repérer les grandes artères qui découpent les quartiers.

Dans certains cas exceptionnels, on peut même relever quelques pépites. Je pense notamment à l’escargot de Mers el-Kébir.

J’ai utilisé ici Google Earth, pour voyager de la France à l’Algérie et de l’Algérie à la France, dans le seul but de montrer le voyage des monuments rapatriés.

Le bronze de Périssac par exemple, arrive de Rouen en août 1898 et rejoint Périssac en 1966, après être resté 68 ans place d’armes.

Je n’ai montré que les voyages retours.

C’est une vidéo pour les néophytes, une vidéo que j’aurais aimé trouver moi-même il y a un an, au lieu d’avoir à farfouiller sur tous les sites.

Je dis ça mais je ne le pense pas.

Chercher permet de rencontrer des gens qui cherchent aussi, ou mieux, qui ont trouvé.

On se fabrique alors peu à peu une famille.

Et des racines.

 

Paul Souleyre (mais qui est Paul Souleyre ?).

*

Les rapatriements de monuments oranais

NB1 : J’étais enrhumé quand j’ai fait le commentaire audio de la vidéo… j’essaierai de le refaire un jour !!

NB2 : Si vous repérez des erreurs, n’hésitez pas à en faire part dans les commentaires, je retoucherai la vidéo.



 

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